Caroline de Sauvage
Toucher la matière, pour moi, c’est entrer dans une faille temporelle où la ligne du temps peut s’arrondir en ellipse. Au départ je suis souvent attirée par un matériaux, un reste de nature dont je vais essayer d’écouter la particularité pour y mêler la mienne et ce qui me préoccupe pour une période: mon rapport au temps, la respiration des choses, notre quête d’un amour élargi…
Je ne sais jamais où j’aboutirai et c’est ce qui m’attire. Je me laisse emporter par ce que ce matériaux reflète forcément une facette de notre humanité.
Je suis coordinatrice et animatrice d’un CEC (centre d’expression et créativité) à Genappe, centré sur les arts plastiques. Actuellement, le temps de la petite enfance d’une famille plutôt nombreuses, les projets de sculpture sont descendus sous terre vers des nappes phréatiques, et resurgiront certainement enrichis des terres traversées.